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Communiqué de l’Assemblée en lutte suite à la mort de Rémi Fraisse

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Soufflé par Eva Lock Khua

Bonjour!

Parce que la répression de la protestation contre le meurtre de Rémi Fraisse prend des formes particulièrement scandaleuses, qui rejoignent celles déployées contre les mouvements populaires dans l’Europe de « la crise » – Grèce, Espagne… – et  en Amérique latine – Mexique, Brésil, Argentine… -, nous vous transmettons et vous demandons de faire circuler les documents de l’Assemblée de lutte qui appelait  à la manifestation de dimanche à Stalingrad/Jaurès: communiqué d’après manif, avec appel à l’AG de mercredi, et en pièce jointe le texte d’appel à la manif du 2.
Merci et à bientôt…
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Rémi Fraisse est mort tué par la police 

Manifestation dimanche 2 novembre

Samedi 25 octobre, Rémi Fraisse est mort dans des affrontements, tué par la police lors de la lutte contre le barrage de Sivens. Des mobilisations ont lieu en France et à l’étranger, partout où la douleur d’apprendre la mort de quelqu’un sous les coups de la police est insupportable.

Nous avons appelé à une manifestation ce dimanche à 15h à Stalingrad, le gouvernement l’a interdite, braver l’interdiction est la moindre des choses.

Que fait la police ?

Au cours des luttes de ces dernières années, la police a blessé et mutilé des dizaines de personnes en réprimant des révoltes dans les quartiers populaires, des mouvements sociaux, des actions syndicales et des luttes contre des projets nuisibles comme le barrage du Testet. En ce moment, à Sivens, on dénombre plusieurs blessés au flashball, des tirs de grenade et des matraquages en règle. Les policiers sont allés jusqu’à jeter une grenade à l’intérieur d’une caravane où se trouvait des gens.

Aux frontières de l’Europe, des gens meurent tous les jours en essayant d’échapper à la police. A Lampedusa on compte 3300 morts depuis 2002.

Dans les quartiers populaires la violence de la police est quotidienne. Elle s’exprime par le bouclage des quartiers, les contrôles au faciès, les expulsions, les rafles de sans papiers. Les blessures et mutilations ne se comptent plus. On dénombre plusieurs morts chaque année. A chaque fois des collectifs se montent et luttent contre la violence de la police et son impunité. Hier soir, une personne a encore perdu un oeil à Blois suite à un tir de flashball. La mort de Rémi nous ramène à toutes ces réalités. Luttons pour Rémi, luttons pour tous les autres.

Que défend la police ?

Ce sont, bien sûr les grands projets utiles au capitalisme et nuisibles aux gens et à leur environnement. Qu’il s’agisse de l’aéroport de Notre-Dame Des Landes ou du Grand-Paris. Dans la violence, la police maintient l’ordre établi. Cet ordre sert les intérêts des puissants, des riches, des gouvernants, des patrons, des banques. Il dé-sert celui de tous les autres, les précaires, les pauvres, les prolétaires, les personnes racisées, les femmes.

Résistons ensemble !

Une voiture qui brûle, un patron séquestré, une occupation de la CAF, une bouteille d’eau jetée, un fauchage d’OGM, une réquisition de logement vide sont autant d’actes de révolte et de colère légitimes.

Le pouvoir les qualifie de violents. Mais comment qualifier les blessures, les mutilations et les meurtres de la police ? Sans parler de la violence économique qui nous est faite à tous.

Les journalistes et les politiciens séparent les bons des mauvais manifestants, les violents des non-violents. La réalité des luttes, c’est qu’il y a de nombreuses manières de lutter, chacun selon ses moyens et ses colères. La réalité c’est aussi que les armes de la police ne font aucune distinction entre les manifestants. Nous devons tous nous protéger et nous organiser afin de nous défendre. La violence policière répond à l’ampleur de nos luttes et à l’inquiétude du pouvoir face à une contestation grandissante. A Notre Dame des Landes, le gouvernement a déjà reculé. A Paris, c’est la deuxième fois en quelques mois que le gouvernement interdit une manifestation.

Partout des gens s’organisent et résistent. Ne nous laissons pas gouverner par la peur !

Ne les laissons pas nous diviser. C’est ensemble que nous construirons une lutte à la hauteur de la mort de Rémi !

Lorsqu’ils tuent l’un d’entre nous, ils nous disent que notre vie n’a aucune valeur.

Prouvons leur que prendre une de nos vies leur coûtera très cher.

BRAVONS L’INTERDICTION, MANIFESTATION DIMANCHE 2 NOVEMBRE 15H00

Place de la rotonde métro Stalingrad

PROCHAINE ASSEMBLÉE MARDI 4 NOVEMBRE 19H30 À LA PAROLE ERRANTE, 9 RUE FRANCOIS DEBERGUE, MONTREUIL Metro Croix de Chavaux, Ligne 9

Assemblée de lutte suite à la mort de Rémi

Téléchargez le fly: Tract 2 nov de f 



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